Passer un moment avec Adélie Rose, c’est l’accompagner tout au long de sa vie, observer son cheminement de l’enfance à « l’âge des adultes » en grimpant cette pente bouleversante et glissante qu’est l’adolescence.​

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Dans ce schéma universel, Adélie nous dévoile peu à peu l’aspect unique et inquiétant de son existence, la dualité permanente de son conflit inconscient, la folie innocente grandissante, SA folie.

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Adélie Rose … Sa vie aurait pu l’être … si toutefois les éléments ne s’étaient pas abattus sur elle dès son entrée dans ce monde : le tragique et burlesque décès d’une mère aimante, l’absence d’un frère qui devait naître et l’Amour abandonné d’un père, ravagé par la douleur, se réfugiant dans sa bulle de travail forçant ainsi Adélie à se créer la sienne.

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Le petit monde rose d’Adélie, inspiré du Pays des Merveilles et de l’univers de Tim Burton, touche cet être fragile et riche oublié de notre âme, celui qui ne demande qu’à s’épanouir, celui qui est prêt à bondir de notre poitrine à chaque moment que la raison le permet.

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L’enfant au cœur de chamallow que nous sommes au fond ne serait-il pas le remède de nos sombres existences « psychotropesques » ?​